GDPL: Pierre Lavoie pense déjà à l’avenir – TVA Sports

Le fondateur du Grand défi Pierre Lavoie vivait un mélange de nostalgie ainsi que sa satisfaction après avoir complété les 1000 km de la 15e édition de ce défi qui s’est terminée dimanche en après-midi, à Varennes, en Montérégie.

Il s’agissait de la dernière édition dans ce format.

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Sans dévoiler l’entièreté du nouveau concept de l’événement, Pierre Lavoie a divulgué certaines directions que son équipe et lui souhaitent envisager pour 2024.

«On a dit aux cyclistes de garder leurs équipes et de rester ensemble, car on veut que le parrainage dans les écoles continue. Le “facteur wow” et le dépassement de soi vont également faire partie de l’aventure. Les véhicules récréatifs vont être éliminés. On voulait d’ailleurs les enlever depuis très longtemps, mais on ne trouvait pas de solution autre que de refaire un autre événement avec une approche beaucoup plus écoresponsable», a déclaré Pierre Lavoie lors d’un entretien téléphonique avec l’Agence QMI, dimanche après-midi.

De belles conditions

La météo a grandement aidé les participants lors de cette aventure et ce fut le cas une fois de plus dimanche. À l’aube de leur départ vers McMasterville en matinée, le ciel était ensoleillé à Bromont et la température ressentie était de 16 degrés Celsius.

«On souhaite toujours une température comme celle d’aujourd’hui pour terminer ces 15 années d’implication. On souhaitait qu’il fasse beau comme ça, car on ne pouvait pas aller au Stade olympique et on a choisi de le faire à l’extérieur. On sait très bien que s’il y avait eu de la pluie, ça n’aurait pas été la même fin», a-t-il mentionné.

Tous les athlètes ont par la suite parcouru les 35 km restants vers Varennes, où ils étaient attendus vers 14h34.

Les 1100 cyclistes ont été accueillis en héros par leurs proches ainsi que par de nombreuses personnes présentes au parc de la Commune.

Un soulagement

La faible qualité de l’air causée par les feux de forêt un peu partout dans la province et au Canada a causé bien des tracas à Pierre Lavoie.

Il a affirmé avoir considéré toutes les options possibles afin de tenir cette 15e édition.

«Avec les fumées et les contaminants qu’il y avait dans l’air, on a vu qu’il y avait un risque qu’on annule l’événement. À ce moment-là, on devait être en mode plan B. Je me suis mis en mode réflexion et on voyait que ça ne s’améliorait pas. […]. Il y avait beaucoup de pression pour un organisateur qui travaille depuis un an sur un événement. Je voyais que la situation évoluait dans la bonne direction et ça nous a permis de partir, mais ça crée un gros stress», a mentionné le principal intéressé.

Un impact sur la communauté

Année après année, cet événement a rassemblé plusieurs personnes qui désiraient prendre soin de leur santé, comme l’a affirmé son grand manitou.

«L’héritage du Grand défi est qu’on sait que l’on doit prendre soin de notre santé. Également, on sait qu’on peut emmener une contribution comme individu, mais aussi comme président de compagnie ou bien comme enseignant afin de changer la société.»